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De la Gravette, Dordogne. Ensemble culturel préhistorique compris entre l’Aurignacien et le Solutréen, qui se caractérise par un outillage sur lames et des petites pointes à dos, retouchées et rectilignes.

Les objets

La vie quotidienne
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© RMN, dist. RMN-GP, cliché P. Jugie
« Bouchon d'outre » de La Roque-Sant-Christophe

La Roque-Saint-Christophe, Peyzac-le-Moustier (Dordogne, France) Gravettien

La Roque-Saint-Christophe, sur la commune de Peyzac-le-Moustier, est célèbre pour son fort et sa cité troglodytiques. Mais au pied de la falaise s’ouvre un abri de 70 m d’ouverture et 15 m de profondeur qui recelait des niveaux d’occupation de différentes périodes. De 1912 à 1913, Denis Peyrony y travaille et met au jour deux couches gravettiennes, dans lesquelles il découvre cet objet, signalé en 1932 comme probable « bouchon d’outre » et publié en 1939.

Les « bouchons d’outre » se composent d’une partie conique munie d’incisions larges et profondes, opposée à une autre partie, de forme variée, avec ou sans décor. Celui de La Roque-Saint-Christophe semble cassé, seule partie conique ayant alors subsisté.

Les « bouchons d'outre » sont des objets dont la vocation est encore inconnue. Dans le cas d’une utilisation comme bouchon d’un récipient organique souple, les cannelures de la partie conique pouvaient favoriser l’étanchéité. Il en existe sept, tous dans le Gravettien français, trouvés à Brassempouy (Musée d'Archéologie nationale), à la Roque-Saint-Christophe, à Laugerie-Haute, au Roc-de-Combe-Capelle (Musée national de Préhistoire) et aux Vachons. Celui du Fourneau-du-Diable est le seul à être en bois de renne, les autres sont en ivoire de mammouth. La plupart ont été trouvés en Dordogne.

La vie quotidienne
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© rmn, dist. RMN-GP, cliché P. Jugie
« Bouchon d'outre » du Fourneau-du-Diable

Le Fourneau-du-Diable (Bourdeilles, Dordogne) Gravettien

Situé entre Brantôme et Bourdeilles, en bordure de la Dronne, le site du Fourneau-du-Diable occupe un pied de falaise bordé par un grand talus divisé en deux terrasses. Les travaux de D. Peyrony, à partir de 1919, révélèrent des niveaux d’occupation gravettien, solutréen supérieur et magdalénien final. Ce site est célèbre pour son bloc sculpté solutréen.

Le niveau gravettien dans lequel fut trouvé cette pièce occupe la terrasse inférieure. C’est le deuxième objet de ce type, après celui de Brassempouy (Landes), publié par Edouard Piette en 1895. Denis Peyrony est le premier, en 1932, à en proposer une utilisation en tant que « bouchon d’outre ». Ces objets se composent d’une partie conique munie d’incisions larges et profondes, opposée à une autre, de forme variée, avec ou sans décor. Celui du Fourneau du Diable présente un bourrelet de séparation entre les deux parties.

Les « bouchons d'outre » sont des objets dont la vocation est encore inconnue. Dans le cas d’une utilisation comme bouchon d’un récipient organique souple, les cannelures de la partie conique pouvaient favoriser l’étanchéité.

Il en existe sept, tous dans le Gravettien français, trouvés à Brassempouy (Musée d'Archéologie nationale), à la Roque-Saint-Christophe, à Laugerie-Haute, au Roc-de-Combe-Capelle (Musée national de Préhistoire) et aux Vachons. Celui du Fourneau-du-Diable est le seul à être en bois de renne, les autres sont en ivoire de mammouth. La plupart ont été trouvés en Dordogne.