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Le vivant

Très ancien Paléolithique

Autralopithecus afarensis

Actuellement les plus anciens témoignages attribuables au début du rameau humain se situent vers 7 millions d’années (MA) (découverte de « Toumaï », Sahelanthropus tchadensis, au Tchad). D'autres groupes d'hominines plus récents (Orrorin, Ardipithecus) s'intercalent avant la présence des Australopithèques, genre qui se déclinera en plusieurs espèces à partir de 4,2 MA, parfois coexistantes en différents endroits de l'Afrique (tels « Little foot » en Afrique du sud et « Abel » en Afrique centrale). C'est au sein de ce groupe des Australopithèques qu'une séparation s'opérera vers 2,8 MA entre les Australopithecus robustus d'un côté et les précurseurs du genre Homo de l'autre.

Lucy est une représentante de l'espèce Australopithecus afarensis, présentée par certains anthropologues comme l'ancêtre privilégiée des premiers Homo.
Elle fut découverte en 1974 par une équipe franco-américaine sur le site de Hadar, dans la dépression de l'Afar, en Ethiopie. A l'époque, ses 52 fragments osseux en firent le plus vieux et le plus complet squelette d’hominidé ancien connu. Les fossiles de Hadar et de la formation de Laetoli (Tanzanie) ont permis de décrire l’espèce Australopithecus afarensis en 1978.

Lucy est de petite taille (1,06 m). Son squelette est adapté à la marche bipède mais possède également des caractères autorisant des déplacements arboricoles, ce qui la place au cœur du débat sur la locomotion des australopithèques. Elle est dotée d’un faible volume cérébral (environ 400 cm3), de petites canines et d’une face puissante sans menton.
De récentes découvertes permettraient d'attribuer aux australopithèques l’utilisation d’un outillage de pierre, jusque-là associé aux premiers représentants du genre Homo.

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