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L'Homme
Homme de Dmanissi / Homo georgicus
Le site de Dmanissi se trouve en Géorgie du Sud. En 1991, une mandibule humaine est mise au jour dans des dépôts fossilifères anciens.
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Mandibule holotype D2600
Depuis, 62 restes ont été découverts dont 5 crânes, 4 mandibules, de nombreux restes infra-crâniens et des dents isolées dans des cendres volcaniques datées de 1,8 million d’années. Les restes humains sont associés à une faune très diversifiée faisant coexister des espèces africaines (hyènes, girafes) et eurasiatiques (cervidés, ursidés, canidés, félidés).
La très grande variabilité morphologique de ce groupe humain a remis en cause l’origine de la première vague de peuplement eurasiatique jusque-là attribuée à Homo ergaster.
En effet, les fossiles présentent des dimensions intermédiaires entre Homo habilis et Homo ergaster, quelques caractères présents chez Homo erectus et des spécificités révélées à partir de la mandibule D2600 découverte en 2000 qui a conduit à la définition d’une nouvelle espèce : Homo georgicus.
Sa présence évoque une diffusion très ancienne de l’Afrique vers l’Eurasie, entre 2 et 1,8 Ma, vraisemblablement par le couloir levantin.