Cycle de conférences en relation avec l'exposition temporaire « Arts et Préhistoire » au Musée de l'Homme, du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
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MARDI 19 JUILLET 2022 à 21h
Parmi les 180 sites ornés paléolithiques recensés en France, cinquante-quatre se trouvent en Dordogne, département le mieux doté en art pariétal. Autant dire que la célèbre grotte de Lascaux n’est pas la seule, et, en dehors Font-de-Gaume, Rouffignac, Combarelles et Cap-Blanc, nombreux sont les sites ornés originaux que le public ne peut visiter. Cette conférence propose une découverte de quelques-uns d’entre eux, petites grottes ornées de quelques figures seulement ou abris ornés dont le décor, fragmenté, se trouve exposé au musée. Une autre manière de rendre compte de la richesse, de la diversité et de l’inventivité des artistes préhistoriques.
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MARDI 26 JUILLET 2022 à 21h
Au cours des dernières décennies, la question de l’origine de l’art et de la pensée symbolique se trouve toujours au cœur des débats concernant l’évolution des lignées humaines africaines et européennes. Les fondements biologiques, les facteurs sociaux ont certainement joué un rôle important dans la naissance et le développement des premières images complexes. Elles apparaissent en Europe de l’ouest autour de -40 000 ans et traduisent des besoins de communication et une volonté de conservation de l’information au sein des groupes sociaux.
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MARDI 02 AOÛT 2022 à 21h
Découverte en septembre 1901, la grotte de Font-de-Gaume a joué un rôle majeur dans la reconnaissance officielle de l’art pariétal paléolithique. Ses fresques pariétales gravées et peintes, parfois en polychromie, lui valent sa célébrité. Elle n’a fait l’objet que d’une seule monographie publiée en 1910 par L. Capitan, H. Breuil et D. Peyrony. Depuis 2020 une étude interdisciplinaire intégrée de la grotte et de son décor a été entreprise. Elle concerne en priorité les secteurs les moins connus de la cavité, hors du circuit touristique.
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MARDI 09 AOÛT 2022 à 21h
Dans l’art paléolithique d’Europe, les images qui viennent instantanément à l’esprit sont celles d’animaux spectaculaires, s’imposant sur les parois des grottes à la lumière des torches. Pourtant, ce ne sont pas figures les plus nombreuses dans cet univers, mais des formes géométriques abstraites, simples ou élaborées : les signes. Du point au tectiforme, ils marquent les objets comme les territoires, et dévoilent un aspect souvent méconnu des premières productions graphiques. Diversité des formes, inscription dans l’espace, relation aux animaux : autant de caractéristiques qui illustrent les identités et les choix des artistes de la Préhistoire.