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Conférences

Cycle de conférences - « Les nocturnes » 2024

Quelles limites aux adaptations humaines ?
23 et 30 juillet, 6 et 13 août
Musée national de Préhistoire & Abri Pataud

Cycle de conférences en lien avec Le Musée sort de sa réserve ! – édition 2024 – sur le thème « Marathon de la Préhistoire »

2024, Jeux Olympiques de Paris ! À cette occasion, le Musée national de Préhistoire et le MNHN - Abri Pataud proposent un cycle de conférences en nocturne en juillet et août sur le thème des capacités du corps humain.

Les Jeux Olympiques, c’est une devise : « Plus vite, Plus haut, Plus fort - Ensemble » (Citius, Altius, Fortius - Communiter). Qu’en est-il des performances des êtres humains, aujourd’hui, et dans leur passé évolutif le plus lointain ? Et quels sont les enjeux de l'adaptation de l'espèce humaine à l'Environnement et au climat du futur ?

Quatre scientifiques ont accepté de relever le défi de répondre, chacun dans leur spécialité, à cette question : "Quelles limites aux adaptations humaines ?"

 

Exceptionnellement, le 30 juillet et 6 août, entre 18h30 et 21h, le public pourra accéder aux terrasses. Des « visites Flash » seront également proposées sous le grand abri. Les salles ne seront pas accessibles.

 

Mardi 23 juillet 21h30

à l'Abri Pataud

Quelles limites aux capacités d'adaptation humaines ?

Jean-François Toussaint, Professeur de Physiologie, Université Paris Cité, Membre du GIEC (AR6) 

"Le monde bruisse des sirènes du transhumanisme, de l’intelligence artificielle et d’improbables "augmentations". Or un tout autre constat pourrait nous infliger une nouvelle, et violente, blessure narcissique. L’espérance de vie au taquet, les records de plus en plus rares, le ralentissement de la croissance et une course à l’armement technologique qui finit de nous épuiser, tout suggère la fin d’un long cycle de développement. Sapiens aurait-il déjà atteint ses limites ?"

illustration conférence 23 juillet

 

 

 

 

 

 

© JF Toussaint

 


Mardi 30 juillet 21h30

au Musée National de Préhistoire

Biodiversité / Humanité : quelles évolutions ?

Gilles Boeuf, professeur émérite à Sorbonne Université, président du Centre d’étude et d’expertise sur le bio-mimétisme, le CEEBIOS, Professeur invité au Collège de France, ancien président du Muséum national d’Histoire naturelle, ancien conseiller scientifique au Cabinet du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la Mer. Président du CEEBIOS, élu conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine, en charge du programme One Health.

"L’humain se différencie en Afrique entre 4 millions d’années (Ma) et 400 000 ans alors que la biodiversité le fait depuis 4 milliards d’années dans tous les écosystèmes de la Terre, océaniques et continentaux. Bien entendu, il ne saurait question ici de « sortir » l’humain de la biodiversité et de la nature, il en fait partie, mais il s’est si singulièrement comporté qu’il est aujourd’hui devenu la plus puissante force évolutive sur notre planète. Les travaux récents sur l’incroyable interrelation entre les microorganismes et les plantes et animaux amènent à penser bien différemment l’évolution biologique et les bases de l’écologie aujourd’hui. Alors, passer de Homo faber à Homo sapiens doit impliquer le respect, le partage, la tolérance, l’humilité, la prévoyance et de rompre avec la cupidité ! Et la recherche scientifique est plus que jamais indispensable dans un tel contexte."

illustration conférence 30 juillet

 

 

 

 

 

 


Mardi 6 août 21h30

au Musée National de Préhistoire

Programme en cours de finalisation.

 


Mardi 13 août 21h30

à l'Abri Pataud

Amputer, réparer et appareiller dans les sociétés du passé

Valérie Delattre, Archéo-anthropologue Inrap, UMR 6298 ARTeHIS - Université de Bourgogne

"La longue histoire des prothèses est indissociable de celle des hommes. Les premiers humains debout ont inventé des bâtons de support, des béquilles, des cannes et des appareillages improvisés, des substituts pour remplacer un membre absent ou défaillant.
Envisagée à Shanidar (Irak) il y a plus de 45 000 ans, attestée en France, à Buthiers (4700 ans avant JC), l’amputation – et la confection de prothèses - se déploient au Moyen-Age : elles  bénéficient, au fil des siècles des techniques chirurgicales qui feront éclore, notamment sur les champs de bataille de la Renaissance, les savoir-faire audacieux du barbier Ambroise Paré, l’un des premiers prothésistes, puis ceux des chirurgiens des Invalides, appareillant et instruisant les nombreux mutilés des guerres de Louis XIV. Longtemps considérées comme des palliatifs, des accessoires de compensation, les prothèses contemporaines deviennent peu à peu des plus-value technologiques.

 

Valérie Delattre est archéo-anthropologue à l’Inrap (Institut National de Recherche Archéologiques Préventives) et chercheure titulaire à l’UMR 6298 ARTeHIS - Université de Bourgogne. Elle est spécialiste des pratiques funéraires et culturelles de la Protohistoire au Moyen-Age. Elle travaille notamment sur les phénomènes de marginalisation des défunts et est également investie dans le milieu associatif lié au handicap et à sa promotion. Elle met son expertise professionnelle au service d’une meilleure connaissance de l’histoire des pathologies invalidantes, des soins, des interventions chirurgicales et de la prise en charge des personnes handicapées dans les communautés du passé. Elle dirige un programme de recherche sur l’archéologie du handicap à l’Inrap et est l’auteure de plusieurs ouvrages thématique."

logo Arc du handicap

Entrée gratuite

Inscription obligatoire (accès possible jusqu'à la dernière minute sous réserve de places disponibles) : 

Conférences au Musée national de Préhistoire : via la plateforme affluences.com

Conférences à l’abri Pataud : par mail à pataud@mnhn.fr ou par téléphone au 06 75 70 18 97

Tous publics
Visite découverte : les incontournables
Durée : 1h
Exposition
Marathon de la Préhistoire

Marathon de la Préhistoire

Exposition temporaire du 14 juin au 23 septembre 2024