Cette plaquette calcaire présente un négatif de fossile de forme ovalaire, rempli d’une matière noire cendreuse pulvérulente. Elle est accompagnée d’une note manuscrite indiquant sa probable fonction de lampe. La date du 20 septembre correspond aux travaux d’André Glory dans le Puits, sans que l’on puisse être absolument certain de cette localisation. En dehors de la fameuse lampe-brûloir façonnée, de nombreuses autres plaquettes calcaires portant des traces de chauffe ou de matière charbonneuse ont été récoltées, dès les premières explorations, aux cours des fouilles du Puits (1949 et 1960-1961) ou des travaux d’aménagements (1957-1958). En 1979, B. et G. Delluc en recensaient 130 à partir des archives pour ne retrouver la trace physique que de 34 d’entre elles. Les récentes entrées dans les collections du Musée national de Préhistoire, en particulier la série Parvau, permettent de disposer d’un corpus de 127 lampes non façonnées dont une nouvelle étude (spatialisation, analyse physicochimique, analyse élémentaire, étude des thermo-altérations) dans le cadre du programme collectif de recherche LAsCO permettra sans doute de préciser le statut de ces objets.