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© © Marie Jamon

Reconstituer les techniques du passé à travers l’analyse des outils : l’exemple du travail des peaux animales au Solutréen récent (24.5/23 000 avant notre ère)

Le 7 décembre 2024
17:00 - 19:30

Par Natacha Caurette, Doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre des laboratoires de recherche UMR 8068 TEMPS et UMR 7264 CEPAM, spécialiste des études fonctionnelles sur les outils paléolithiques en silex et en os.

 

Au Paléolithique, les populations de chasseurs-cueilleurs nomades se servaient des peaux animales pour se vêtir,s’abriter des éléments, transporter leurs biens et créer des objets utilitaires. Toutefois, la peau est un matériau périssable et n’est pas préservée dans les sites archéologiques. La seule façon de remonter jusqu’à ces vestiges est d’étudier les outils ayant servi à les fabriquer. Le travail des peaux a en effet laissé des traces d’usure sur les outils, qui nous permettent de reconstituer les gestes et les techniques réalisées. Le Solutréen récent, période définie par des innovations remarquables dans la sphère de la production lithique, prend place pendant une dégradation climatique rapide et brutale. La « gestion du froid », et plus précisément le domaine de l’artisanat des peaux, devait alors constituer un enjeu fort pour les populations humaines. Appréhender le déroulement et les objectifs du travail des peaux animales permet de discuter sous un nouveau jour l’organisation des sociétés solutréennes. Dans cet objectif, une étude des traces d’usure a été menée sur les outils en silex et en os de trois sites solutréens : Combe Saunière (Dordogne), Landry (Dordogne) et le Cuzoul de Vers (Lot).

Réservation

Réservation obligatoire via Affluences.

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